L’histoire de la Maison Angelina date du début du XXème siècle.
À cette époque, le confiseur autrichien Anton Rumpelmayer arrive dans le Sud de la France où il ouvre plusieurs boutiques « Rumpelmayer » et acquiert une grande notoriété.
Poussé par le succès, Rumpelmayer se lance à la conquête de la capitale française. En 1903, il fonde avec son fils René, au 226 de la rue de Rivoli, un salon de thé « Angelina » en l’honneur de sa belle-fille se prénommant ainsi.
Nous sommes en 1903 et Paris vibre d’une incroyable effervescence artistique et intellectuelle. Ecrivains, peintres, politiques se retrouvent pour débattre dans les cafés.
Le charme du lieu et le talent pâtissier des Rumpelmayer font rapidement d’Angelina le rendez-vous incontournable de la haute société.
Dans ses salons se croisent les acteurs de la Comédie Française toute proche, Marcel Proust ou encore Gabrielle Chanel qui vient en voisine de la rue Cambon et exige sa table réservée.
Poussez la porte…
L’Art Nouveau signe un style autant qu’une époque, celle des années 1900. Chez Angelina, il se décline en une profusion de moulures, de corniches et de miroirs biseautés. Signé de l’architecte néerlandais Edouard-Jean Niermans, ce décor s’enrichit des fresques du peintre Vincent Lorant-Heilbronn, inspiré des ocres et du bleu Azur de cette Riviera chère aux Rumpelmayer.
Ces détails Art Nouveau et Art Déco inspirent l’ensemble des salons de thé Angelina, en France et dans le monde.
Aujourd'hui, les parisiens, touristes de passage et célébrités s'y bousculent pour y déguster le fameux Mont-Blanc et l'inoubliable chocolat chaud à l'ancienne de la maison.
Depuis 2013, Angelina élargit son rayonnement en inaugurant des salons de thé inspirés de l'adresse emblématique du 226 rue de Rivoli. L'art de vivre à la française s'illustre désormais à travers plus de trente boutiques et restaurants en France et à l'international, au sein de lieux prestigieux.